Troubles de l’oralité chez l’enfant : l’hypnose pour apaiser les sensations et diversifier l’alimentation

  • Le 28/10/2025
Les troubles de l’oralité touchent de nombreux enfants et peuvent rendre les repas sources de stress ou de refus alimentaires répétés. Grâce à l’hypnose, il est possible d’explorer en douceur les perceptions sensorielles de l’enfant, d’apaiser ses réactions et de rétablir une relation plus sereine à la nourriture. Virginie Pagnier, thérapeute en hypnose à La Jarrie près de La Rochelle, accompagne les enfants et leurs parents pour redonner au moment du repas sa dimension naturelle, ludique et apaisée.
Troubles de l oralite hypnose enfant la rochelle
 
 

Qu’est-ce qu’un trouble de l’oralité ?

Les troubles de l’oralité apparaissent lorsqu’un enfant éprouve des difficultés à accepter certaines textures, odeurs ou saveurs. Ces réactions ne relèvent pas de simples “goûts” mais d’un véritable dérèglement sensoriel qui rend le moment du repas inconfortable, voire anxiogène. L’enfant peut refuser des aliments, se fermer à toute nouveauté, ou encore présenter des nausées ou des blocages dès qu’il approche sa bouche.

À retenir : le trouble de l’oralité n’est pas une “phase de caprice”, mais une réaction sensorielle complexe. Les signaux du goût, du toucher, de l’odorat ou de la texture sont interprétés de manière amplifiée par le cerveau, déclenchant des réflexes de défense.

La prise en charge repose sur une approche pluridisciplinaire : orthophonie, psychomotricité, et parfois hypnose. L’objectif est de rétablir un dialogue serein entre le corps et les sens, pour que le repas redevienne un moment de plaisir partagé.

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Au cabinet de Virginie Pagnier, l’hypnose vient en soutien de ce travail global : elle permet d’apaiser les peurs liées à la nourriture et de reconnecter l’enfant à ses ressentis internes, dans un cadre rassurant et bienveillant.

 
 

Comment l’hypnose agit sur les perceptions sensorielles ?

Lorsqu’un enfant souffre de troubles de l’oralité, son cerveau perçoit certains aliments comme une menace. La texture d’une purée, l’odeur d’un fruit ou le bruit d’un croquant peuvent activer des zones liées à la peur ou au dégoût, avant même la mise en bouche. Sous hypnose, l’enfant apprend à observer ses sensations différemment, sans jugement, dans un espace intérieur de sécurité et de curiosité.

L’état hypnotique agit comme un ralentisseur sensoriel : il apaise les réactions automatiques, réduit l’hypervigilance et aide à reprogrammer la perception d’un aliment. Au fil des séances, le cerveau réassigne de nouvelles associations positives aux textures, aux goûts et aux odeurs — celles du plaisir, de la découverte et de la confiance.

Grâce à un accompagnement individualisé, Virginie Pagnier adapte les métaphores, les jeux d’imagination et les images mentales à l’âge de l’enfant. Le but n’est jamais de “forcer à goûter”, mais de retrouver le plaisir de ressentir — celui d’un corps qui se réconcilie avec les sens.

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Apaiser la relation à la nourriture grâce à l’hypnose

L’enfant en difficulté face à la nourriture ne cherche pas à “refuser” par opposition, mais souvent à se protéger d’une sensation trop intense. L’hypnose permet d’apporter une réponse intérieure à cette peur, en guidant le cerveau vers plus de détente et de sécurité.

Au fil des séances, l’enfant découvre qu’il peut explorer sans danger, sentir sans rejeter, et même reprendre plaisir à goûter. Ce travail se fait à son rythme, dans un cadre empathique et ludique où la confiance se reconstruit pas à pas. L’hypnose agit alors comme un pont entre le monde des émotions et celui des sens.

Pour Virginie Pagnier, l’accompagnement ne s’arrête pas à l’enfant : les parents sont guidés eux aussi pour instaurer un climat apaisé autour des repas. Chacun retrouve ainsi une place plus sereine, où le moment de manger redevient une expérience de partage, d’autonomie et de joie simple.

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Retrouver la confiance et le plaisir de manger

Les troubles de l’oralité ne sont pas une fatalité. En apprenant à écouter le langage du corps, à décoder les signaux du cerveau et à apaiser les émotions sous-jacentes, l’hypnose aide l’enfant à retrouver un rapport paisible et joyeux à la nourriture.

Dans un cadre bienveillant, chaque progrès, aussi discret soit-il, vient renforcer l’estime de soi et la confiance. C’est ainsi que, séance après séance, le plaisir de goûter et la curiosité sensorielle reprennent leur place naturelle.

Guidé par Virginie Pagnier, l’enfant se reconnecte à son propre rythme intérieur, et la famille retrouve le plaisir d’un repas vécu dans la détente et la sérénité.

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FAQ – Hypnose et troubles de l’oralité chez l’enfant

1. Qu’est-ce qu’un trouble de l’oralité chez l’enfant ?

Un trouble de l’oralité correspond à une difficulté à accepter certaines textures, saveurs ou odeurs d’aliments. Il s’agit d’une hypersensibilité sensorielle qui rend le repas inconfortable. L’enfant peut alors refuser de goûter, limiter fortement son alimentation ou présenter des réactions physiques (haut-le-cœur, nausée…).

2. Comment l’hypnose peut-elle aider un enfant atteint de troubles de l’oralité ?

L’hypnose thérapeutique aide l’enfant à apaiser ses peurs et ses réactions automatiques face à la nourriture. En modifiant la manière dont le cerveau perçoit certaines sensations, elle permet de réassocier le plaisir, la curiosité et la détente à l’expérience du repas.

3. À partir de quel âge un enfant peut-il bénéficier de l’hypnose ?

L’hypnose est adaptée dès l’âge de 3 à 4 ans, lorsque l’enfant commence à imaginer, raconter et jouer symboliquement. Les séances sont ludiques, brèves et toujours adaptées à son âge et à son rythme. L’objectif est de créer une alliance douce et bienveillante, sans jamais le mettre en échec.

4. Combien de séances sont nécessaires pour améliorer les troubles de l’oralité ?

Le nombre de séances dépend de chaque enfant, de la sévérité du trouble et de la participation du parent au quotidien. En général, une évolution notable se ressent entre 3 et 6 séances. L’hypnose s’intègre souvent à une approche complémentaire avec orthophonie, psychomotricité ou suivi sensoriel.

 

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