Accompagner le mutisme sélectif à La Rochelle
- Le 07/12/2025
- Dans Hypnose enfants

Mutisme sélectif : accompagner votre enfant vers une expression plus apaisée
Le mutisme sélectif reflète souvent une grande sensibilité. L’hypnose offre un espace calme pour apaiser le stress et renforcer la confiance.
Explorer pour comprendre ce que vit réellement l’enfant
Lorsqu’un enfant présente un mutisme sélectif, il ne s’agit pas d’un refus de parler, mais d’une réaction anxieuse qui s’active dans certains contextes.
La première étape de l’accompagnement consiste donc à explorer son univers intérieur : ce qui lui fait peur, ce qui le rassure, les situations où il parvient à s’exprimer et celles où sa voix se fige.
Lorsqu'un trouble du mutisme sélectif est diagnostiqué, il faut observer le rythme de l’enfant, sa sensibilité, ses signaux non verbaux, et les moments précis où la tension monte. Cette phase permet d’identifier les mécanismes internes à l’œuvre :
- peur d’être observé ou évalué ;
- inhibition sociale ;
- difficulté à gérer l’attention des autres ;
- stratégies de protection mises en place par l’enfant.
Comprendre ces éléments, c’est reconnaître que l’enfant ne choisit pas de se taire : il se protège.
Et c’est sur cette base que l’accompagnement bienveillant de Virginie Pagnier peut s’ouvrir, en complément d'un suivi médical ou d'une équipe pluridisciplinaire s'il y en a.

Accompagner et rassurer : créer un espace où l’enfant se sent en sécurité
Pour qu’un enfant puisse s’ouvrir, il doit d’abord sentir qu’il est accueilli sans jugement, dans un espace où l’on ne lui demande pas de « réussir », mais simplement d’être lui-même. L’hypnose permet de créer cet environnement sécurisant, où l’enfant peut se déposer, respirer, et sentir que sa voix n’est soumise à aucune pression.
Au fil des séances, Virginie l’aide à apprivoiser ses émotions, à reconnaître ce qui se passe en lui lorsque la parole se bloque, et à activer des sensations de calme, de stabilité et de confiance. Ces expériences apaisantes deviennent peu à peu des repères intérieurs qui l’aident à mieux vivre les situations qui lui posaient difficulté.
L’enfant apprend ainsi qu’il peut ressentir de la sécurité même lorsqu’il est observé, et que sa voix peut se réveiller doucement, naturellement, sans obligation. C’est cette alliance bienveillante qui constitue la base d’un accompagnement réellement transformateur.

Avancer avec souplesse : s’adapter au rythme de l’enfant
Chaque enfant vivant un mutisme sélectif réagit à sa manière. Il n’existe pas de « protocole unique » à appliquer, mais une attitude souple et ajustée à son histoire, à son âge, à sa sensibilité et aux situations qui lui posent difficulté.
Les séances d’hypnothérapie sont ainsi adaptées au rythme propre de l’enfant : parfois très douces et centrées sur le calme intérieur, parfois plus ludiques et imagées, selon ce qui lui permet de se sentir suffisamment en confiance pour explorer.
Virginie ajuste en continu son accompagnement en tenant compte :
- de ce que l’enfant est capable de faire à ce moment-là ;
- de ses réactions émotionnelles durant les séances ;
- des retours des parents et de l’évolution dans le quotidien ;
- des contextes qui restent encore difficiles (école, activités, famille).
Cette souplesse permet d’éviter les mises en échec et de soutenir chaque petit pas comme une progression à part entière, dans le respect total du monde intérieur de l’enfant.
Encourager l’expérience : développer la confiance par de petites mises en pratique
Une fois que l’enfant commence à se sentir plus apaisé et en sécurité, l’accompagnement peut intégrer de petites expériences guidées pour l’aider à reprendre contact avec sa capacité à s’exprimer.
En séance d’hypnose, ces mises en pratique se font souvent d’abord dans l’imaginaire : l’enfant visualise des situations où il se sent plus à l’aise, imagine sa voix qui revient, ou joue avec des personnages symboliques qui parlent à sa place. Peu à peu, ces expériences intérieures peuvent se traduire par de petits essais concrets.
Les mises en pratique sont toujours adaptées à ce que l’enfant peut vivre à ce moment-là :
- parler à voix très basse dans un contexte sécurisé ;
- dire quelques mots à une personne de confiance ;
- participer à un jeu où la voix est moins au centre de l’attention ;
- ou simplement réussir à rester plus détendu dans une situation auparavant stressante.
L’objectif n’est pas de « forcer » la parole, mais d’accumuler des expériences positives qui montrent à l’enfant qu’il peut, progressivement, retrouver sa place et s’exprimer avec davantage de sérénité.

Agir sans attendre : intervenir tôt pour éviter que le mutisme s’installe
Le mutisme sélectif a tendance à se renforcer avec le temps si rien n’est mis en place pour accompagner l’enfant. Plus tôt l’enfant est soutenu, plus il lui est facile de développer de nouvelles façons de se sentir en sécurité dans les situations qui lui posent difficulté.
L’objectif de l’accompagnement n’est pas de coller une étiquette ou de poser un diagnostic, mais d’offrir un espace d’aide où l’enfant peut apprivoiser son anxiété, découvrir des ressources intérieures et vivre des expériences plus apaisées.
Intervenir tôt permet :
- d’éviter que le silence ne devienne une habitude ancrée ;
- de limiter l’impact sur la scolarité et la vie sociale ;
- de soutenir la confiance de l’enfant avant que le découragement ne s’installe ;
- d’accompagner aussi les parents dans leur façon de réagir et de soutenir leur enfant.
Chaque démarche entreprise dès maintenant est un premier pas concret pour aider l’enfant à se sentir moins seul face à ce qu’il vit, et à retrouver, progressivement, un lien plus serein avec sa voix.
Les bienfaits des séances d’hypnothérapie pour le mutisme sélectif
Dans le cadre du mutisme sélectif, l’hypnothérapie ne remplace pas un suivi médical ou psychologique, mais elle peut compléter utilement l’accompagnement de l’enfant en agissant sur sa manière de vivre les situations qui lui font peur.
Les séances permettent notamment de :
- réduire l’anxiété liée à certains contextes (école, groupe, adultes inconnus) ;
- installer des ressources intérieures de calme et de sécurité ;
- renforcer la confiance en soi et le sentiment de compétence de l’enfant ;
- travailler l’estime de soi et l’image qu’il a de sa propre parole ;
- associer progressivement certaines situations à des sensations plus apaisées.
L’enfant n’est jamais forcé de parler. L’hypnose l’aide plutôt à retrouver une liberté intérieure, afin que, lorsque les conditions sont réunies, la parole puisse revenir de façon plus spontanée, au rythme qui est le sien.
Cet accompagnement peut également être bénéfique pour les parents, qui trouvent des repères pour mieux comprendre ce que vit leur enfant et ajuster leurs propres attitudes de soutien au quotidien.